© Lasserpe
Tandis que la vie associative n’a pas encore trouvé sa place dans le nouveau gouvernement, les Waldeck, prix décernés par le Mouvement associatif, mettent en évidence la vitalité et l’innovation des associations sur le terrain. Entre les deux, le fossé relève-t-il de l’ignorance ou de l’indifférence ?
Le 20 mai, la Première ministre, Élisabeth Borne, présentait son gouvernement. Qui remplacerait Sarah El Haïry au poste de secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative ? La réponse est tombée comme une douche froide : personne.
Déception
Aussitôt le Mouvement associatif a réagi : « Les espoirs étaient forts que la vie associative, l’engagement et l’économie sociale et solidaire trouvent des interlocuteurs politiques identifiés, à la hauteur des promesses d’un mode de gouvernance renouvelée, de l’intérêt des Françaises et des Français pour les associations, et face aux crises en chaîne que notre société connaît et auxquelles ces acteurs apportent des réponses essentielles. La déception est donc grande ». Claire Thoury, la présidente du Mouvement associatif, enfonce le clou : « Nous réaffirmons notre attente que le président de la République et la Première ministre prennent toute la mesure de ces enjeux et donnent un signal fort et enfin positif aux acteurs d’avenir que nous représentons. » Compte tenu du rattachement de la Vie associative au ministère de l’Éducation depuis cinq ans, on peut penser que c’est Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, qui supervisera le monde associatif… pour le moment sans ministre délégué ni secrétaire d’État. Peut-être faudra-t-il attendre les résultats des élections législatives pour cela.
Bonnes pratiques
À[…]
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