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Le gouvernement a mis en avant sa volonté de construire ce qu’il appelle une « société de l’engagement ». C’est dans ce cadre que s’inscrit l’appel à projets publié le 18 décembre 2018. Dans sa lettre de cadrage, le directeur de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) précise que ce partenariat de l’État avec les associations de jeunesse et d’éducation populaire est destiné à « porter les initiatives des associations permettant une meilleure inclusion optimale et une plus grande solidarité ».
Favoriser l’engagement des jeunes
Pour cela, trois axes ont été jugés prioritaires pour 2019.
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Le premier s’intitule « Renforcer les cohérences éducatives » : il s’agit de « produire et diffuser des outils pédagogiques relatifs à l’organisation du mercredi et aux cycles d’activités culturelles et artistiques, en complémentarité avec les actions développées dans le champ de l’éducation formelle » et d’« accompagner les usages numériques dans une démarche d’éducation populaire ».
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Le second axe est le soutien à l’accompagnement au départ en vacances pour les jeunes en situation de fragilité (développement de l’offre de séjours éducatifs avec hébergement dans les réseaux associatifs et ouverture des dispositifs de vacances éducatives à un public plus large, en particulier les enfants et les jeunes qui en sont les plus éloignés).
- Le dernier axe vise à « renforcer le vivre ensemble et l’adhésion aux principes et valeurs de la République, par la mise en place d’initiatives citoyennes développant la diversité des publics ». Il vise les mesures tendant à favoriser l’engagement des jeunes et à développer l’accès des jeunes, des femmes ainsi que des personnes issues de la diversité à tous les niveaux de responsabilité des associations, en particulier nationaux.
Quelles sont les associations éligibles ?
L’appel à projets s’adresse aux associations nationales agréées jeunesse et éducation populaire. Pour être agréées, les associations doivent, notamment, être :
- ouvertes à tous,
- être gérées démocratiquement,
- s’adresser aux jeunes et/ou concerner le domaine de l’éducation populaire.
À noter que les associations n’ayant pas pour objet exclusif la jeunesse ou l’éducation populaire peuvent cependant faire l’objet d’un agrément à ce titre, dès lors qu’elles auront pu démontrer qu’elles mènent un certain nombre d’actions significatives et de qualité, dans l’un ou l’autre de ces domaines. Étant entendu également que l’éducation populaire n’est pas cantonnée au seul public jeune.
Encourager la dématérialisation des demandes de subventions
Dans la logique de dématérialisation des demandes de subventions, le ministère souhaite que le dépôt se fasse de manière privilégiée par le biais de l’application « Compte asso ». Les projets devront respecter la date butoir du 29 mars pour pouvoir être étudiés.
Les associations qui ont déjà bénéficié en 2018 d’une subvention dans le même cadre disposeront de 3 mois supplémentaires (jusqu’au 30 juin 2019) pour produire les éléments de bilan des actions de l’année dernière. Elles devront, dans la mesure du possible, préciser les niveaux qu’elles ont atteints dans la réalisation des objectifs qu’elles s’étaient fixés. Cette évaluation permettra aux instructeurs de juger de la pertinence de la nouvelle demande.
En savoir plus sur cet appel à projets à destination des associations nationales agréées JEP
Yapo - 21/02/2019 18h:14
J'aime beaucoup j'aimerai en savoir plus
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