© Lasserpe
Sur les douze candidats déclarés à l’élection présidentielle, six étaient représentés lundi 7 mars pour répondre aux questions du Mouvement associatif. Un exercice convenu toujours un peu décevant. En effet, si tout le monde encense les associations, on se demande pourquoi elles doivent encore affronter tant de difficultés…
Le Mouvement associatif avait fait le choix de n’auditionner que les candidats disposant d’un groupe parlementaire tout en assumant d’exclure les deux candidats d’extrême droite (Marine Le Pen et Éric Zemmour) dont, selon les mots de Claire Thoury, présidente du Mouvement, « nous ne partageons pas les valeurs et dont les propos tenus à notre égard sont graves ». Il est vrai qu’ils n’affichent pas grand-chose dans leur programme concernant les associations. On trouve tout juste la volonté de renforcer le rôle des associations de protection des animaux chez Marine Le Pen qui veut créer pour elles un statut agréé et leur reconnaître plus de droits (point 4 de son livret thématique « M la protection des animaux »).
Le CER, pierre de discorde
Quatre candidats de gauche (Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Yannick Jadot), une candidate de droite (Valérie Pécresse) et le candidat-président (Emmanuel Macron) avaient envoyé leur second couteau pour parler aux associations. Il y a dix ans, pour pareil exercice, seul Nicolas Sarkozy, président sortant, s’était fait représenter, les autres candidats – François Hollande, François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon, Éva Joly – ayant alors jugé assez important de se déplacer en personne. Les six représentants ont fait preuve d’une belle unanimité pour répondre favorablement à deux demandes des associations : oui au maintien des dispositifs actuels de dons et de mécénat (le candidat communiste propose même de passer la déduction d’impôt de 66 % à 75 % du don !) ; oui au développement du service[…]
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