
© michaeljung - stock.adobe.com
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) publie un rapport complet sur les premiers enseignements des séjours de cohésion du Service national universel (SNU) qui se sont déroulés en juin 2019.
Il met en évidence un avis plutôt positif des jeunes sur le dispositif, sans doute accentué par la surreprésentation d'enfants de militaires parmi les premiers jeunes volontaires.
Prudents, les auteurs du rapport précisent : « Compte tenu de la spécificité des profils des volontaires lors de ce premier séjour, certains résultats pourront être différents lors des futures sessions, et a fortiori lorsque le SNU sera rendu obligatoire. » Sur la mise en œuvre concrète du dispositif ils notent les dysfonctionnements inhérents au démarrage (recrutement tardif des équipes de direction par exemple) et semblent regretter que des pédagogies actives aient parfois manqué.
Par ailleurs, la mise en place du SNU commence à essuyer quelques critiques. Le Syndicat Asso, qui rassemble des salariés associatifs, appelle carrément au boycott du SNU tandis que du côté des personnels techniques et pédagogiques de la Jeunesse et des sports un Manifeste contre le mésusage des personnels sur le SNU alerte sur « une réquisition et une modification profonde de nos missions pour mettre en œuvre le SNU ».
-> A lire : Les jeunes kiffent le SNU