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Chaque année, le montant du Smic est revalorisé automatiquement au 1er janvier à partir de deux indicateurs : l'inflation constatée pour les 20 % de ménages aux plus faibles revenus et la hausse d'au moins 2% de l'indice des prix à la consommation. A ce titre, en mai 2023, il est rehaussé mécaniquement de 2,22%.
Au 1er mai 2023 :
- En métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon :
Smic horaire |
11,52 euros brut |
Smic mensuel (1) |
1 747,20 euros brut |
Smic annuel | 20 966,40 euros brut / 16 596,96 euros net |
(1) Base du Smic mensuel = 151,67 heures
- À Mayotte :
Smic horaire | 8,70 euros brut |
Smic mensuel (1) | 1 319,50 euros brut |
Smic annuel | 15 834 euros brut |
Source : Arrêté du 26 avril 2023 relatif au relèvement du salaire minimum de croissance
Mise à jour : mai 2023
Plafond de la Sécurité sociale
En vigueur du 1er janvier 2023 :
Annuel | 43 992 euros |
Trimestriel | 10 998 euros |
Mensuel | 3 666 euros |
Quinzaine | 1 833 euros |
Hebdomadaire | 846 euros |
Journalier | 202 euros |
Horaire (1) | 27 euros |
(1) pour une durée de travail inférieure à 5 heures par jour.
Mise à jour : mai 2023
Source : Arrêté du 9 décembre 2022 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2023
Indemnité journalière d'arrêt maladie
Les indemnités journalières (IJ) sont versées par l'Assurance Maladie à tout salarié pour compenser son salaire pendant l’arrêt de travail. Sous certaines conditions, le salarié perçoit des IJ après un délai de carence de 3 jours. Elles sont calculées à partir de ces salaires bruts et versées après traitement de son dossier par sa caisse primaire d'assurance maladie puis tous les 14 jours en moyenne. Les indemnités journalières maladie sont dues à compter du 4e jour d’arrêt de travail.
L'indemnité journalière que le salarié recevra pendant son arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant son arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
Au 1er mai 2023
Le salaire est pris en compte dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel, soit 3 144,96 € bruts (sur la base du Smic en vigueur au 1ermai 2023 et pour les arrêts de travail débutant à compter du 1er mai 2023). Même si le salaire est supérieur à 3 144,96 €, l'indemnité journalière ne pourra pas excéder 51,70 € bruts.
C’est la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) dont dépend le salarié qui versera les indemnités journalières, sauf si l'entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail. Dans ce cas, c’est l'employeur qui percevra les indemnités journalières versées par la caisse primaire d'assurance maladie. C’est ce que l’on appelle la « subrogation ».
Source : URSSAF
Indemnité de Service civique
Au 1er janvier 2023 :
L’indemnité mensuelle minimale de Service civique est de 489,59€ net/mois (directement versée par l’État) auquel se rajoute :
– une prestation en nature ou en espèce de 111.35 € net pour les frais d'alimentation ou de transport, versée par l'organisme d'accueil (qui peut prendre la forme d’une prise en charge des repas, du logement ou des transports) ;
Si l'étudiant est bénéficiaire d'une bourse sur critères sociaux ou, pour les volontaires majeurs, du revenu de solidarité active (RSA), il pourra percevoir une indemnité de 111.45 € net/mois.
Enfin, pour les personnes handicapées, les indemnités du service civique sont cumulables avec l’AAH (Allocations aux adultes handicapés).
Depuis le 1er juillet 2022, l’indemnité de Service Civique revalorisée de 3,5% est passée de 580,62 € à 600,94 € (regroupant l'indemnité mensuelle minimale et la prestation de subsistance, d'équipement, de logement ou de transport).
Source : Service Civique
Indemnité par l'activité économique
Depuis le 5 décembre 2022
L’arrêté du 5 décembre 2022, paru au Journal officiel du 15 décembre, fixe les montants socles des aides financières aux structures de l’insertion par activité économique.
Par équivalent temps plein, les aides au poste s’élèvent :
– à 11.609 € pour les entreprises d’insertion (EI),
– à 4.454 € pour les entreprises de travail temporaire d’insertion (Etti),
– à 1.509 € pour les associations intermédiaires (AI)
– et à 22.289 € pour les ateliers et chantiers d’insertion (ACI).
À Mayotte, le montant socle de l’aide au poste est de 8 763 € pour les EI, 3 361€ pour les ETTI, 1 138 € pour les AI et 16 825 € pour les ACI – dont 850 € au titre des missions d’accompagnement socioprofessionnel et d’encadrement technique
Ces montants s’appliquent aussi dans le cas des EI et ACI implantés dans les établissements pénitentiaires. La part modulée des aides pourra atteindre 10% du montant socle, et à 5% dans le cas des structures opérant en prison.
– L’aide versée au titre du contrat passerelle, qui vise à mettre à disposition d’une entreprise un salarié en contrat d’insertion au sein d’une EI ou d’une ACI, est fixée à 2.214 € pour un temps plein sur six mois (1 672 € à Mayotte).
Source : Arrêté du 5 décembre 2022 fixant les montants des aides financières aux structures de l'insertion par l'activité économique, aux dispositifs d'insertion implantés en milieu pénitentiaire et à Mayotte et fixant le montant de l'aide financière versée au titre du contrat passerelle conclu par une entreprise d'insertion ou un atelier et chantier d'insertion.