Créées par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, les sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) sont aujourd’hui 535 en France. Après un démarrage plutôt lent, leur nombre a explosé depuis trois ans avec une centaine de créations chaque année. Parmi elles, 20 % sont issues de la transformation d’une association. Un choix guidé par la volonté de mieux associer les différents partenaires.
Argument n° 1 : faire participer les partenaires au capital
C’est la grande spécificité des Scic. Son sociétariat (les personnes morales ou physiques qui apportent le capital de la société) est potentiellement très large. Les collectivités locales peuvent ainsi s’associer à une Scic, ce qui n’est pas le cas pour les autres formes de sociétés commerciales. Mais elles ne sont pas les seules. Les salariés, les bénévoles, les usagers, des entreprises, et même d’autres associations peuvent intégrer le capital de la Scic, tout comme la Caisse des dépôts et consignations (depuis le 15 décembre 2015). Tous ces associés sont ainsi parties prenantes du projet, ils décident[…]
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