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Avec la proposition de François Fillon sur la prise en charge différenciée des dépenses de santé selon leur importance, puis celle de Benoît Hamon sur le revenu universel, la question des politiques sociales s'est imposée au c½ur des débats de la prochaine présidentielle. Les associations du champ s'en saisissent donc et appellent à une véritable réflexion sur la pertinence d'une mesure comme celle avancée par le candidat socialiste.
C'est le cas de l'Uniopss qui a demandé à son Conseil de recherche et de prospective d'éclairer les termes du débat. Question centrale : le revenu universel « peut-il réellement améliorer la situation des plus pauvres ? ». L'association rappelle également dans un communiqué ses priorités : revalorisation des minimas sociaux « garantissant des ressources plus décentes que le montant actuel », simplification des règles et démarches administratives, réduction du nombre de minima, extension d'un minimum de ressources à d'autres populations, comme les jeunes. Pour l'Uniopss le revenu universel ne sera une réponse pertinente que s'il va dans le sens de ces priorités.