En instaurant une matinée supplémentaire d’enseignement, la réforme des rythmes scolaires a dégagé trois heures hebdomadaires pendant lesquelles peuvent être proposées de nouvelles activités périscolaires (NAP). Une occasion pour les associations d’éducation populaire, qui militent pour une vision globale de l’éducation, de repenser leur lien à l’école. La mise en place de projets éducatifs de territoire (PEDT) en offre l’opportunité.
Lors de sa mise en place en 2013, la réforme des rythmes scolaires (1) a fait grincer bien des dents. L’enquête menée conjointement par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et l’Association des maires de France (AMF) montre toutefois qu’en 2014/2015, seules 7 % des communes, principalement de petite taille et ne représentant que 2 % des élèves de maternelle et de primaire, n’ont pas mis en place d’activités périscolaires.
Éducation non formelle
Alice Duplay, du comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Crajep) Ile-de-France, rappelle que « cette réforme, au-delà d’une refonte des horaires, est une occasion d’apporter à tous les enfants un accès à des temps d’éducation non formelle. [Et] les associations d’éducation populaire militent pour une vision globale de l’éducation, où les apprentissages scolaires sont complémentaires des[…]
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