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Dans une lettre ouverte datée du 12 mai dernier au président Macron (c'est-à-dire avant la formation du gouvernement d'Edouard Philippe), le Réseau national des maisons des associations lui demandait « qu'un ministère de plein exercice dédié à la vie associative soit nommé avec un ministère et une direction au sein desquels les moyens alloués soient consolidés ». Las, la nomination du gouvernement ne mentionne ni ministre, ni secrétaire d'état chargé de la vie associative, ni de la jeunesse... et n'indique même pas à qui reviendra cette responsabilité au sein du gouvernement. Laura Flessel, chargée des Sports ? À priori non. Richard Ferrand, chargé de la Cohésion des territoires ? On en parle. Et pourquoi pas Nicolas Hulot, dont la titulature indique qu'il est chargé de la transition écologique et solidaire ? Il semblerait cependant que la jeunesse revienne au ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer...
Dans une interview à l'Humanité, Philippe Jahshan, président du Mouvement associatif regrette cette absence : « Dommage que les associations n'aient pour l'heure pas d'interlocuteur au gouvernement (...) Globalement, les secteurs sociaux sont peu visibles : le logement, la famille, la jeunesse n'ont pas de ministères dédiés ». Des « manques » relevés également par plusieurs associations de ces secteurs. Pour autant, comme le dit avec philosophie un internaute, « Nul doute que nos associations qui défendent, pour beaucoup, si bien "des oubliés" ou des "defavorisés" ou des causes, sauront rapidement trouver leur ministre, ou secrétaire d'État, capable de les entendre et les aider. » Certes. Mais dommage tout de même qu'il faille encore, une semaine après la nomination du gouvernement, les chercher...