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Dans le cadre de notre activité de distribution d’aide alimentaire, une quarantaine de bénévoles viennent nous prêter main-forte. Pouvons-nous mettre en avant cette aide dans nos bilans comptables ?
Oui. Dans le cadre d’une valorisation du bénévolat, l’association devra lister les heures des bénévoles via un tableau récapitulatif par personne et par tâche. À ce titre, chaque bénévole remplira un tableau individuel regroupant les jours, durée et tâches effectués, qu’il ne manquera pas de signer. Vous pouvez aussi opter pour l’application sur smartphone « Bénévalibre » qui permet aux bénévoles et aux associations de suivre plus facilement leurs actions et le temps passé.
Pour rentrer les données comptablement, bien qu’il n’existe pas de méthode unique, le calcul est généralement effectué au « coût de remplacement ». Celui-ci correspond au coût réel qu’aurait dû payer l’association si elle avait dû faire appel à un salarié ou à un professionnel pour réaliser le travail.
Lorsqu’on ne dispose pas d’éléments précis d’évaluation, on peut se contenter simplement de multiplier le nombre d’heures effectuées par le montant horaire du Smic. Il est admis de tenir compte dans le calcul du taux horaire chargé des cotisations patronales, selon le principe de substitution, sans tenir compte des éventuels abattements possibles. On peut également évaluer le coût du travail bénévole comme s’il avait été effectué par un salarié de l’association en multipliant le nombre d’heures de bénévolat par le coût horaire du salarié.
Pour certaines tâches (tenue de comptabilité, réalisation d’outils de communication, site internet, etc.), on peut valoriser la tâche effectuée à hauteur du coût qu’aurait facturé un prestataire extérieur.