Oui, L'absence d'intérêts fait que ce n'est pas considéré comme un prêt (activité bancaire et donc très réglementée), mais comme une avance remboursable. Cela doit toutefois rester exceptionnel et ne pas devenir une activité habituelle.
Concrètement, il faut quand même prendre quelques précautions, même si ce genre d'opérations est souvent basé sur la confiance mutuelle. Ainsi l'association emprunteuse doit s'astreindre à bien cerner ses besoins et à faire un plan de financement succinct, de façon à pouvoir s'engager sur des modalités de remboursement réalistes.
L'association prêteuse doit bien entendu veiller à ce que le prêt ne mette pas en péril son fonctionnement et envisager l'éventualité du non-remboursement de la dette. Bien entendu elle ne peut prêter que sur ses ressources propres, sinon, c'est du reversement de subvention.
Enfin, même si les relations entre les 2 associations sont basées sur la confiance, il est préférable de signer une convention qui éclaircira les engagements des deux parties et servira de justificatif comptable.
En savoir plus :
Se prêter de l'argent entre associations : c'est possible mais..., Associations mode d'emploi n° 177 de mars 2015