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Depuis le 1er janvier 2020, toute structure d’au moins 11 salariés depuis 12 mois doit être dotée d’un conseil social et économique (CSE).
Rappelant cette obligation, le ministère du Travail a annoncé en janvier que « les services déconcentrés du ministère du Travail se rapprocheront des employeurs qui n’auront pas organisé les élections du CSE pour que soit engagé le plus vite possible le processus électoral. Si ces demandes n’étaient pas suivies d’effet, l’employeur s’exposerait alors à un constat d’infraction par l’inspecteur du travail ».
Mais la Cour de cassation vient de rappeler que l’employeur qui n’a pas fait ce qui était nécessaire pour mettre en place un CSE « commet une faute qui cause préjudice aux salariés, privés ainsi d’une possibilité de représentation et de défense de leurs intérêts » et peut être condamnée à verser des dommages intérêts.
Cour de cassation, chambre sociale, 8 janvier 2020, pourvoi n° 18-20591.