Nombreuses sont les collectivités à reconnaître le rôle des associations en termes de cohésion sociale et de bien-vivre ensemble et à être conscientes de l'importance des acteurs associatifs pour la vie locale. Cependant, les différents changements territoriaux rebattent les cartes et les relations entre les unes et les autres se trouvent fortement modifiées.
De plus, la conjoncture économique impose des budgets de plus en plus contraints. Face à ces évolutions, il est évidemment opportun d'imaginer de nouvelles formes de coopération. On ne peut donc que saluer la volonté des collectivités qui souhaitent s'emparer du sujet, comprendre leurs interlocuteurs associatifs et réfléchir aux relations qu'elles souhaitent mettre en place. On espère donc que les élus et les agents des intercommunalités seront nombreux à répondre à l'invitation de mairie-conseil proposant une journée d'échange sur la question le 27 mai à Paris. Celle-ci entend fournir des outils concrets pour « approcher la question des dynamiques à réinventer entre collectivités et associations ». On reste cependant dubitatif sur la tentation, par ailleurs déjà exprimée ici ou là, de vouloir appliquer aux associations la même recette qu'aux collectivités en encourageant la mutualisation de services et de moyens... A l'heure où on loue la diversité, tenons-nous vraiment à ne voir plus qu'une seule tête ?
