© FOTO SALE - stock.adobe.com
L’aspiration à une gouvernance plus horizontale s’exprime de plus en plus dans le monde associatif. La loi de 1901 laissant aux membres une très grande liberté d’organisation, il ne faut pas hésiter à revisiter les modalités et principes au sein de votre association.
Comme le disent les sociologues de l’engagement, la société actuelle se caractérise par le refus de l’institué. Les gens ne veulent plus de cadres trop contraignants et de choses imposées. À vous de les faire participer non seulement aux actions mais aussi aux cadres de travail de votre association. En partant de ces désirs, particulièrement exprimés par les jeunes (lire l’encadré), voici les différents points sur lesquels vous pouvez jouer pour que vos membres ne soient pas de simples exécutants.
1. Éviter le « chef autoritaire »
Le ou la présidente a comme rôle celui que lui donnent vos statuts. Dans beaucoup de cas, simplement les respecter peut déjà être une source de progrès. Car dans les faits, nombre de membres ne régulent pas cette fonction et autorisent passivement les débordements des personnalités envahissantes. Donnez donc des limites claires à son champ d’action. La mode est aux coprésidences ou au collectif de dirigeants pour empêcher une personnalisation excessive. Les fonctions d’animation, d’encouragement et de facilitation sont davantage attendues des « responsables », qu’une fonction d’imposition. L’imagination ne vient pas toujours d’en haut !
2. Partager les décisions
Le modèle usuel « CA bénévole politique/équipe technique[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?