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Alors que Gabriel Attal, devant l’assemblée nationale, a qualifié les associations de « trésor national » et a à nouveau promis des mesures pour la fin novembre, les associations font part de leurs attentes. Pour le moment pas vraiment entendues. Ainsi le RNMA, qui a analysé le volet « fonctionnement et innovation » de la campagne 2018 du FDVA, rappelle que les moyens mis en place étaient loin d’être à la hauteur des besoins exprimés.
Il demande donc « de rétablir le niveau de crédits du FDVA 2019 « volet fonctionnement et innovation » au même montant que celui précédemment versé par les parlementaires en 2017 aux associations à travers feu la réserve parlementaire, à savoir 52 millions d’euros au lieu de 25 millions ». En outre, il demande à ce que la campagne FDVA soit lancée plus tôt (avant la fin du mois de mars) et que les structures d’accompagnement à la vie associative soient soutenues.
Et ce n’est pas vraiment le signal donné par le gouvernement qui vient de rejeter un amendement visant à redonner du souffle au dispositif local d’accompagnement. Porté par le député Yves Blein, cet amendement avait pourtant été adopté en commission des affaires économiques et largement soutenus par les députés. Le Mouvement associatif déplore cette décision, prise sans explication, et demande aux sénateurs de porter à nouveau cette mesure dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2019.