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Le secteur de l'aide à domicile souffre d'un problème d'attractivité avec des emplois pénibles et mal payés. Il en résulte de grosses difficultés de recrutement pour les associations du secteur.
Madame Marie-Christine Chauvin, sénatrice du Jura, a interpellé Agnès Buzyn sur ce sujet. Elle a pris pour exemple que « lors d’un récent recrutement par l’association d’aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Jura, seules quatre personnes ont donné une suite favorable pour un emploi sur 80 candidats initialement retenus et rencontrés ».
La ministre des Solidarités et de la Santé a répondu le 9 août dernier qu’elle avait missionné la Direction générale de la cohésion sociale pour définir et mettre en œuvre des actions concrètes améliorant la qualité de vie au travail des professionnels du secteur médico-social travaillant en établissement ou à domicile. Une commission "Qualité de vie au travail dans les établissements et services médico-sociaux" installée fin 2017 planchera dès cet automne sur le sujet.
En ce qui concerne les rémunérations, la ministre a procédé à l’agrément par arrêté du 4 juin 2018 de l’avenant 36-2017 à la convention collective de la branche de l’aide à domicile afin de mieux prendre en compte et rémunérer les temps et frais de déplacement des personnels effectuant des interventions occasionnant des interruptions d’horaire et des déplacements au cours de la journée.