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Notre festival organise des lectures gratuites d’auteurs contemporains. Devons-nous payer systématiquement des droits d’auteur ?
Non. La SCELF (Société civile des éditeurs de langue française) a en effet décidé de mettre un terme à la perception des droits d’auteur au titre des lectures à voix haute « à un niveau collectif ».
« Cette exploitation dérivée des œuvres littéraires, indique la SCELF dans un communiqué du 26 juin 2018, relèvera donc désormais de la compétence de chaque éditeur, les laissant libres d’apprécier leur propre politique de perception. »
Il faut donc se retourner vers chaque éditeur ou chaque auteur pour cela, sachant que « concernant les lectures par les auteurs, la SCELF confirme qu’elles ne donneront lieu à aucun droit ».
En savoir plus :
« Les obligations relatives aux droits d’auteur », Associations mode d’emploi n° 114, décembre 2009.