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Interview de Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif.
Que retenez-vous de la première réunion du CNR le 8 septembre ?
C’était une journée plutôt intéressante qui a permis de partager entre différents acteurs des éléments d’analyse. Évidemment, si cela s’arrête là, l’intérêt sera limité. Pendant une journée, le président de la République, la Première ministre et dix ministres ont été à l’écoute. Le président a indiqué que le CNR [Conseil national de la refondation, ndlr] était pour lui un espace pour croiser les acteurs, pour partager les contraintes et identifier des solutions, un endroit où on crée du consensus et de la convergence là où nous ne sommes pas toujours d’accord.
Après cinq ans du premier quinquennat d’Emmanuel Macron où les associations ont été peu ou pas du tout écoutées, elles sont maintenant citées comme des réponses aux enjeux de la société. Le ton a clairement changé mais il faut rester prudent et exigeant. Les échanges ont été transparents,[…]
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