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« Entreprise à mission », « entreprise solidaire d'utilité sociale », « entrepreneuriat social », etc. Face à ces nouveaux modèles d'entreprise quels peuvent être la place et le rôle des associations ?
Dans son dernier rapport, adopté le 2 juillet, le Haut Conseil à la vie associative réaffirme l'originalité du modèle associatif et affiche 14 préconisations qui « ont pour but, compte tenu de l’évolution de l’environnement économique, de permettre aux associations de continuer à remplir leurs missions dans les meilleures conditions, au service de l’intérêt général en direction des populations les plus diverses. »
Il propose en particulier que le Gouvernement ouvre un chantier sur la protection de la production « intellectuelle d'intérêt général » des associations et s'oppose clairement à une extension du régime du mécénat à « des organismes qui ne respectent pas les critères du caractère désintéressé et notamment pratiquent le partage de résultat même de façon limitée ».
De son côté et sur le même thème, l'Uniopss avait fait paraître une analyse sur l'entreprise sociale en mai dernier. Son Conseil de recherche et prospective, sans nier les aspects positifs de ces nouveaux modèle d 'entreprise, concluait cependant en affirmant que « les associations semblent les seules à pouvoir aujourd’hui assurer, en continu, la présence des valeurs et intérêts des populations. »