L'étude de l'Insee sur les revenus et le patrimoine des ménages confirme ce que nombreux militants des associations d'entraide constatent dans leurs missions quotidiennes: en France, le nombre de pauvres augmentent. Parue le 2 juillet, cette étude décrit et analyse les inégalités monétaires observées en 2011.
Ainsi, en 2011, 14,3% de la population française vivait en dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec un revenu inférieur à 60% du revenu médian de l'ensemble de la population. Le système de protection sociale maintient ce taux parmi un des plus bas de l'Union européenne. Néanmoins, la France est un des pays où cette proportion a le plus augmenté. On peut d'ailleurs noter que la hausse de la pauvreté touche en premier lieu les chômeurs et les salariés.
Être pauvre n'est pas un état immuable. Fort heureusement, certains en sortent, malheureusement d'autres le deviennent. L'étude remarque toutefois qu'il était plus fréquent de sortir de la pauvreté il y a 10 ans que ces dernières années. Aujourd'hui, 30% des personnes qui tombent dans la pauvreté y restent au moins 3 ans. De plus, on a plus de risque de passer sous le seuil de pauvreté lorsqu'on a déjà précédemment été dans une telle situation. Au contraire, vivre à deux limite le risque de tomber dans la pauvreté. Pour autant, être en couple n'aide pas à s'en sortir.
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