Pour la troisième année consécutive, la Fnars a mené une enquête sur le RSA auprès des travailleurs sociaux de son réseau. Cette enquête met en lumière les difficultés du RSA à atteindre les objectifs d'insertion des bénéficiaires qu'il s'était assigné.
Son impact sur l'accès à l'emploi reste faible : contrairement à ce qui a sous-tendu la mise en oeuvre de ce dispositif, le chômage ne relève pas d'un acte volontaire. L'incitation financière ne suffit donc pas à elle seule à la reprise d'une activité. Elle doit aller de pair avec un accompagnement adapté. Considérant ces dysfonctionnements, la stigmatisation dont ont été victimes les bénéficiaires et les situations d'exclusions que provoque l'accès très restreint des jeunes à ces minimas sociaux, la FNARS propose de rapprocher ces derniers avec l'assurance chômage en instaurant une allocation d'activité unique garantissant à tout majeur, quel que soit son âge et son passé professionnel, un niveau de revenu convenable, et évitant les effets de seuil entre périodes d'inactivité et d'emploi.
L'enquête
Le communiqué de presse