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« Le passage en Junior association constitue d'abord une étape dans le processus d'émancipation pour les jeunes. Au sein de cet espace, par sa dimension initiatique, ils peuvent prendre confiance en eux, être eux-mêmes ou se dépasser, en définitive, se libérer des rôles qui leur sont assignés. » C'est une des conclusions principales de l'étude menée par Mélanie Suhas et Virginie Poujol du LERIS (Laboratoire d'études et de recherche sur l'intervention sociale) à l'occasion des vingt ans du Réseau national des juniors associations.
L'étude appuie sur la dimension éducative et constitutive d'une citoyenneté active des jeunes qui sont passés dans une junior association, mais regrette que le lien avec le monde scolaire ne se fasse pas. Elle constate en effet « une compartimentation des espaces et des vécus des jeunes » qui ne font pas forcément le lien avec cette expérience dans la suite de leur parcours. Serait-ce parce que le système scolaire est finalement très peu « associatif » ? Une question qui pourrait être stimulante pour un certain Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale... et chargé de la vie associative !