© Cambon
Tantôt choyées, tantôt honnies, les associations occupent une place à part dans les dispositifs législatifs, qui témoigne de l’ambivalence du regard de notre société à l’égard des corps intermédiaires. Si les circulaires Fillon puis Valls vont globalement dans le sens d’une sécurisation des rapports entre l’État et les associations, l’équilibre entre partenaire et prestataire reste difficile à trouver.
La révision générale des politiques publiques (RGPP) initiée par le gouvernement en 2007 a obligé les services de l’État à rendre compte de l’efficacité des politiques publiques. Très critiquée car considérée comme aux antipodes de la culture associative, la RGPP est probablement un des premiers textes qui ancre les associations dans une logique de prestation. Si son aspect mécanique manquait parfois d’humanisme, les associations ont dû inventer des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, et intégrer[…]
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Michel Abhervé - 18/07/2018 12h:14
Le Haut conseil de la Coopération coexiste forte bien avec le Conseil Supérieur de l'ESS, chacun ayant des domaines spécifiques On ne comprend pas pourquoi ce ne serait pas la même chose avec le monde associatif Encore faut il que ces conseils fonctionnent ce qui dépend de la volonté gouvernemental; mais c'est un autre débat
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