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Face à des difficultés de trésorerie, un emprunt auprès d’un ou plusieurs adhérents peut être une solution simple, économique et rapide à condition toutefois de prendre quelques précautions et de respecter un certain formalisme.
Délai de versement de subvention, avances à faire pour lancer un projet… Sans nécessairement être en difficulté financière, il n’est pas rare pour certaines associations de faire face à des problèmes de trésorerie, exceptionnellement ou régulièrement. Il faut alors trouver des solutions de relais afin de ne pas se trouver dans l’impossibilité d’assumer ses charges. Lorsque c’est possible, contracter un prêt auprès d’un de ses membres est plus facile et moins coûteux que de s’adresser à un établissement bancaire.
Délibération claire et contrat écrit
Avant toute chose, la décision de recourir à un emprunt pour assurer les besoins de financement doit être prise en bonne et due forme par l’instance dirigeante de l’association (conseil d’administration ou bureau en général, en fonction des statuts). La délibération prise mentionnera le montant de l’emprunt et les conditions de celui-ci : sans ou avec intérêt (dans ce cas en précisant le taux), le calendrier de remboursement prévu, les modalités d’appel à l’emprunt, le nom et la fonction de la ou des personnes habilitées à signer les différents documents, etc. Il convient d’être aussi précis que possible dans[…]
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