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Afin de constater l'intérêt et la pertinence de la charte d'engagements réciproques entre l'Etat, le Mouvement associatif et les collectivités territoriales, un rapport du comité national de suivi et d'évaluation dresse un bilan d'étape de la charte a été remis au ministre chargé de la Vie associative, Patrick Kanner, le 11 avril.
Il préconise d'affecter des moyens supplémentaires (matériels, humains et financiers) de manière à mieux animer les chartes : « Une charte ne se développera pas si de nouvelles actions ne sont pas entreprises sur son fondement ». Dans la même optique, les rapporteurs proposent de « créer des outils, prévoir des évènements pour faire connaître la charte et favoriser l'acculturation à la co-construction de politiques publiques ».
Si la charte paraît un outil pertinent, le nombre de chartes signées est cependant demeuré faible (53 pour la première charte de 2001 et 49 pour la seconde de 2014 auxquelles on peut ajouter 5 à venir) et « la principale difficulté de l'effectivité d'une charte est l'usure du temps. » On constate que les collectivités signataires sont variées. Il peut s'agir de conseils régionaux comme de petites communes, à l'exemple de la commune de Saint-Denis-de-Pile (5000 habitants en Gironde) qui vient de signer une charte en 10 points avec ses associations.