En se retirant d'une partie des centres de rétention administrative, la Cimade dénonce la dégradation continue des conditions d'intervention des associations auprès des étrangers.
Dans un communiqué la Cimade explique : « Depuis que cette mission est gérée dans le cadre d'un « marché public », c'est une logique économique de moindre coût et de prestation de service qui s'est imposée, entrainant pour La Cimade, et au détriment des personnes enfermées, une dégradation continue des conditions d'intervention, de sa liberté d'action et d'organisation de cette mission qu'elle avait contribué à forger. Aujourd'hui, au regard des restrictions financières et règlementaires toujours plus importantes imposées par le ministère de l'Intérieur, c'est la nature même de cette mission, qui est peu à peu remise en question. »
Le communiqué de la Cimade du 16 avril 2014
Le dernier rapport de la Cimade sur les centres de rétention administrative (2012)