Prêts, dons ou investissements, le financement participatif a le vent en poupe. En 2015, près de 300 millions ont été collectés par les plateformes. Mais si beaucoup naissent, elles sont aussi nombreuses à disparaître. Comment faire le bon choix ?
L’ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014 relative au fi nancement participatif a mis fin au monopole bancaire en matière de prêt et a créé le statut d’« intermédiaire en financement participatif » (IFP). L’obtention de ce statut garantit à l’emprunteur que la plateforme a un minimum de formation, une expérience professionnelle et satisfait à des conditions d’honorabilité. Pour l’obtenir, les plateformes doivent également fournir un certain nombre d’informations sur leur site : détail des projets, commissions perçues, contrat de prêt type… Les associations qui souhaitent emprunter par ce biais ne peuvent souscrire que des emprunts sans intérêt et dans la limite d’un million d’euros par projet. De leur côté, les prêteurs ne peuvent prêter que 4 000 € par projet afin de limiter leurs risques. Il n’existe pas à ce jour de plateforme qui ne fasse que du prêt sans intérêt à destination des associations. La seule plateforme qui le fait n’est à[…]
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