Dans un communiqué de presse du 22 janvier dernier, la Fnars s'indigne des résultats du baromètre 115 et de la dégradation sociale qu'il révèle.
En effet, alors que l'augmentation (8 %) des demandes d'hébergement d'urgence ne faiblit pas, « en décembre, 61 % des demandes au 115 sur les 37 départements étudiés n'ont pas donné lieu à un hébergement faute de places disponibles. » Et ce « malgré la création de places d'hébergement d'urgence, et la mobilisation de places temporaires » et l'engagement du gouvernement de « sortir de la gestion au thermomètre de l'hébergement d'urgence ». Ainsi la Fnars demande « au gouvernement de s'engager à ce qu'aucune personne ne soit remise à la rue au printemps et de préparer, avec les associations, l'orientation des personnes en logement ou dans des structures stables ». « C'est ainsi que l'on pourra commencer à trouver des solutions adaptées pour les familles, public principal du 115, pour lequel les réponses restent toujours le recours à l'hôtel. »
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