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L’absence de suivi ou une évaluation trop tardive du besoin en fonds de roulement est une cause fréquente de rupture de trésorerie pour les associations. Retour sur quelques notions clés et outils précieux.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) se définit comme la trésorerie devant être immobilisée pour financer le décalage temporel entre les rentrées et les sorties d’argent liées à l’activité courante (hors investissements). Le BFR est l’un des trois besoins de financement fondamentaux des associations, aux côtés des charges de fonctionnement (coûts liés à l’activité immédiate, comme les salaires, l’achat de matières premières, etc.) et des investissements (achats ayant une durée d’utilisation supérieure à un an, comme l’achat d’un local, d’ordinateurs, etc.). Par exemple, l’association BFRLyHills commercialise des vêtements pour adolescents, conçus à partir de chutes de tissus achetées à prix coûtant. L’activité coûte 10 000 euros de charges par mois (salaires, achats, loyers, etc.). Celles-ci sont couvertes, d’une part, par les ventes aux particuliers, à hauteur de 6 000 euros de chiffre d’affaires mensuel, d’autre part, par une subvention d’exploitation de l’Ademe de 15 000 euros versée chaque fin de trimestre.
L’association a un modèle économique rentable (ses recettes couvrent ses charges puisqu’elle a 11 000 euros de recettes (*) et 10 000 euros de charges par mois), mais sa trésorerie se voit dégradée par le décalage de la subvention dans le temps par rapport au règlement des dépenses. L’association a donc un besoin en fonds de roulement. Si elle disposait d’un financement type prêt de 8 000 euros,[…]
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